Construis ta dream team
Tu veux t’entourer au mieux pour réussir mais tu ne sais pas très bien par où démarrer ? Voici quelques conseils pour te lancer.
Long-term relationship
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » dit la maxime. Oui c’est absolument vrai, mais ce mantra ne doit pas masquer que si on s’associe mal ou qu’on s’entoure mal, on peut mettre en péril le succès du projet. Parce qu’être associé, c’est une relation de très très longue durée à priori. On dit parfois qu’il est plus facile de divorcer que de se séparer d’un associé. Décider de s’associer, choisir un associé, c’est probablement une des décisions les plus importantes et les plus difficiles ! Et quand vient le moment de décider comment valoriser les apports de chacun, ou de mettre en place une approche dynamique de la répartition des parts entre les associés, la méthode slicingthepie.com est probablement l’une des meilleures.


La bague au doigt
Mais l’une des toutes mauvaises raisons pour s’associer, c’est quand on recherche des compétences dont on a besoin mais qu’on ne sait pas (encore) rémunérer. Il ne faut pas confondre ressource et associé ! Que ce soit pour du développement, de la vente ou du marketing par exemple, s’associer avec quelqu’un
« parce qu’elle sait développer ou qu’elle sait vendre » n’est pas une raison suffisante. Est-ce que ce junior dev va être votre partenaire pour les 5 ou 10 prochaines années ? Est-il une « ressource-clé » de l’entreprise? Est-ce qu’il a les compétences pour devenir votre futur CTO ? Ou Head of Sales ? Si oui, foncez! Mais sinon, réfléchissez à deux fois avant de lui donner (p.ex.) 30% de votre boite…
Need guidance ?
Que vous soyez seul ou avec des associés, il est toujours utile de contrer la solitude de l’entrepreneur en structurant l’apport de conseils extérieurs. Que ce soit au travers d’un mentor ou d’un « advisory board », le regard extérieur, expert et non impliqué d’un « sage » pourra vous aider à y voir plus clair. Ne lui demandez pas de vous suivre au quotidien, mais 3 à 4 fois par an, prévoyez un moment de synthèse de votre progression, des défis que vous rencontrez et des problèmes qui vous bloquent. Le seul fait de faire le point vous sera déjà d’une grande aide. Et si en plus votre advisory board fonctionne bien, vous pourrez gagner beaucoup de temps. Et pas besoin de les rémunérer, ils le font pour vous aider, mais chouchoutez les.
Et commencez par les respecter en préparant vos demandes et vos moments de rencontres !


Décliner son identité
La valeur d’un job n’est pas que la rémunération… Quand on se lance, on n’a de toute façon pas beaucoup de moyens. Et quand viendra le moment d’engager le premier employé, ou tous les suivants, vous serez probablement confronté à un énorme challenge, celui de ne pouvoir vous aligner sur les salaires du marché. Mais la valeur d’un travail n’est pas que sa rémunération. Avoir une vision forte et inspirante peut vous aider à attirer des supers profils. Et développez une culture d’entreprise qui met avant les talents, qui capitalise sur les personnes. Et vous aurez alors une proposition de valeur attrayante et différentiante !
Chacun son rôle
Et enfin, même si au début tout le monde fait un peu de tout, il n’est pas inutile de créer un organigramme qui reprend les fonctions importantes de l’entreprise (Direction générale, Direction opérationnelle, Direction produits, Ventes, Communication, Finances, RH etc.) et d’y « mapper » ensuite les différentes personnes impliquées. Même si un ou plusieurs noms se retrouvent à plusieurs endroits. Savoir « qui fait
quoi » dans une entreprise est déjà un bon moyen d’analyser vos besoins éventuels en recrutement. Et savoir « qui décide quoi » va vous permettre d’aligner les efforts de chacun dans l’entreprise et de détecter éventuellement des disfonctionnements ou des pistes d’optimisation.

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Choisis tes cofondateurs
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The founder’s dilemmas : Equity splits.
Deviens un bon CEO
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